Dans les années 50, Georges Serveaux fait partie des rares visionnaires à croire en l'essor de la vigne en Vallée de la Marne. Sans le sou il s'endette auprès d'un rescapé de la première guerre mondiale dont la pension l'aide à acheter ses premières terres en coteaux. Sans trop savoir comment il remboursera son emprunt, il commence à défricher son terrain. Il déracine en particulier un noyer qui fait le bonheur d'un marchand de bois. Sa dette acquittée, Geroges poursuit ses investissements…Pascal Serveaux, son fils, continue pendant quarante années le travail entrepris pas son père, avant d'associer ses enfants Elodie, Nicolas et Hugo au quinze hectares de l'entreprise familiale. Les vins continuent d'être faits dans la maison qui fut construite avec les pierres que Georges Serveaux extrayait de ses terres pour planter ses premières vignes.